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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 13:56

Quand la loi n’est pas respectée par ceux qui sont en charge de la faire appliquer, notre démocratie est en danger.

 

Ce matin, le TER 86023 a été réquisitionné en partie pour ramener vers Vintimille quelques sans-papiers Afghans (39 personnes dont des mineurs).

Ce train a été occupé par les forces de police (7 policiers) qui obligent le conducteur et le contrôleur à valider cette sale besogne.

 

Les reconduites à la frontière sont encadrées par la loi et, en aucune façon, elles ne peuvent se faire de manière sauvage !

 

D’autre part, le Conseil régional Provence Alpes Côte d’Azur a la gestion des TER et jamais, il n’a donné une quelconque autorisation à ce genre d’expédition.

 

Venant d’être averti par des cheminots responsables et républicains, j’alerte par ce communiqué sur ces méthodes que je croyais révolues dans le pays des Droits de l’Homme.

 

 

Vous trouverez en cliquant sur le lien suivant le courrier envoyé ce jour au préfet des Alpes-Maritimes :

 

Courrier au prefet expulsions - TER Courrier au prefet expulsions - TER

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 14:16

Le groupe Front de Gauche au Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d'Azur condamne avec la plus grande fermeté le déblocage du port par les forces de police et de gendarmerie qui a conduit ce matin à l’arrestation de 14 syndicalistes de la SNCM et réaffirme son soutien à la lutte engagée par les salariés de la compagnie.

 

Il s’insurge contre les méthodes de la direction qui bafoue le code du travail et celles du gouvernement, actionnaire de la SNCM, qui nie ses responsabilités et conforte l’attitude répressive de la direction.

 

Une nouvelle fois, le gouvernement français démontre s’il en était besoin qu’il poursuit une conception autoritaire du dialogue social, qui, dans le cadre de ce conflit, a commencé par un chantage à l’emploi, ou plutôt au licenciement, pour en venir rapidement aux intimidations et maintenant à la violence.

 

Une nouvelle fois, le gouvernement français ne cache plus sa grande proximité avec le patronat et les milieux économiques, l’assaut ayant été réclamé par ses derniers, au mépris des revendications légitimes des travailleurs qui luttent depuis 39 jours contre la réduction de la flotte de la SNCM, dont ils estiment qu’elle sera un préalable nécessaire à un nouveau plan social.

 

Attachés à un service public de qualité, au principe de continuité territoriale et au droit de grève, le groupe Front de Gauche exige la remise en liberté des salariés arrêtés et demande à l’Etat de prendre ses responsabilités et d’agir afin de permettre la mise en route de véritables négociations entre la direction de la compagnie et les représentants des salariés.

 

 

Consultez en cliquant sur le lien suivant le courrier envoyé ce jour par le groupe Front de Gauche au secrétaire d'Etat au transport : courrier à Thierry Mariani - SNCM courrier à Thierry Mariani - SNCM

 

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 17:19

Parce qu’il avait engagé une campagne d’affichage contre la casse du fret le comité central d’établissement de la SNCF a fait l’objet d’une action en référé de celle-ci.
Le tribunal a débouté la direction de l’entreprise et rappelé qu’ « il n'est pas contestable que la situation du fret ferroviaire » est « préoccupante en France », « au point qu’un rapport officiel appelle à un sursaut vital ».

Les conséquences du dépeçage systématique de l’entreprise publique au profit de filiales ou du privé  pour le transport de passagers comme de marchandises sont aujourd’hui évidentes : Incidents à répétition sur les trains régionaux comme sur les TGV, recul du fret à un niveau historiquement bas, malgré les grandes intentions affichées par le Grenelle de l’environnement (le transport routier représente 84% des émissions de CO2).

Cette situation n’a rien de définitif ; la décision du tribunal, comme la victoire sur le triage de Miramas en témoignent. Ce qui est en cause c’est la politique de casse des services publics de Messieurs  Sarkozy et autre Mariani.
Notre économie comme notre environnement ont besoin d’un service public des transports ferroviaires moderne et performant. Pour cela il faut renforcer le dialogue social,  mettre fin aux suppressions de postes, réintégrer dans l’EPIC SNCF les activités filialisées pour en finir avec les absurdités et les incohérences de gestion  que cela génère, rouvrir ou créer des gares là où c’est nécessaire pour répondre aux besoins des populations et des entreprises.

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4 mars 2011 5 04 /03 /mars /2011 10:24

Après la déclaration de Thierry Mariani excluant toute intervention de l’Etat dans le conflit social à la SNCM, je reste médusé par l’inutilité et la vacuité de ce secrétaire d’Etat bien plus prompt à réagir quand il s’agit de draguer l’électorat d’extrême droite.

 

Ce n’est pas tant l’inaction d’un membre du gouvernement qui me révolte mais le fait que l’Etat se défausse à ce point et se positionne, pire qu’en spectateur, en agitateur de conflit alors que les salariés s’époumonent à demander une table-ronde, en vue d’un dialogue avec toutes les parties prenantes de l’entreprise.

 

Avec ses 25% de part dans le capital de la SNCM, l’Etat a bel et bien un rôle à jouer. D’autant plus que sa dotation à la Collectivité territoriale de Corse pour le service public de continuité territoriale n’a pas augmenté depuis 2008.

 

Lors de notre rencontre du 15 février, au ministère, j’ai demandé à Monsieur Mariani que l’Etat joue sa partition. Demande qui s’est concrétisée par le vœu que j’ai présenté trois jours après en assemblée plénière du Conseil Régional et voté par la majorité (en pièce jointe).

J’interpelle aujourd’hui une nouvelle fois l’Etat pour qu’il assume ses responsabilités et contribue à faire sortir la SNCM d’un conflit que personne – à part peut-être le gouvernement ? – ne souhaite voir durer plus longtemps. Cela est possible tout de suite s’il prend un certain nombre de décisions :

 

-        clarifier les conditions de concurrence afin que toutes les autres compagnies soient soumises au pavillon français conformément à la réglementation française ;

-        revaloriser l’enveloppe qui est gelée depuis 2008 pour le service public de continuité territoriale, attribuée à la Collectivité de territoriale de Corse ;

-        intervenir en sa qualité d’actionnaire de la SNCM (25%) pour soutenir une stratégie de reconquête du trafic ;

-        Si Monsieur Mariani veut se rendre utile, qu’il conseille également au Directeur Général de la SNCM, célèbre pour avoir coulé Air Littoral, d’entamer les négociations plutôt que de jeter de l’huile sur le feu par voie de presse.

 

Ce n’est pas seulement une compagnie maritime qui est en jeu mais le principe fondamental de continuité territoriale.

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 11:49

Les postiers du 2ème arrondissement de Marseille viennent de décider de la reprise du travail après une grève de 139 jours.

Cette lutte exemplaire aura servi à l’intérêt général à plusieurs titres.

Les postiers du 02 ont porté, bien au-delà de Marseille, la conception d’un service public de qualité, performant, efficace et socialement irréprochable.

Dans un climat politique national où règne le mépris des aspirations populaires, les postiers ont montré qu’il était possible de relever la tête face à l’arrogance d’une direction. Alors pourquoi pas d’un gouvernement ?

A l’heure où un vent de révolution fait tomber les tyrannies outre-Méditerranée, la grève des postiers a fait reculer la désormais Société anonyme La Poste sur sa politique de casse de l’égalité d’accès au service public postal et de l’emploi public.

Enfin, les postiers de Marseille 02 ont donné une leçon à la gauche de ce pays. Dans une unité parfaite, ils ont fait œuvre d’utilité publique en travaillant, avec le soutien des usagers et des habitants, à la formulation d’un projet partagé sur la question du service public postal, lavé des critères de rentabilité d’un Medef, d’actionnaires ou d’un FMI.

A nous d’être dignes de leur victoire.

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 11:43

Ce matin, le Tribunal Administratif (TA) de Marseille a statué sur le séjour en France du palestinien de Gaza, Mahmoud. En effet, à Toulon depuis 2005, y ayant effectué ses études et bénéficiant d'un CDI, Mahmoud a une demande de régularisation en cours depuis août 2010. Placé en centre de rétention, le TA rendait son jugement.

Ces situations injustes et inhumaines sont devenues dans notre pays monnaie courante suite aux lois successives de plus en plus répressives et suite aux exhortations de la politique du chiffre et du rendement. Cela aurait conduit à ce que la France expulse Mahmoud vers un pays où la situation politique, sociale et économique est dramatique, qui subit chaque jour les effets du blocus perpétré contre Gaza et enferme les palestiniens dans une situation d'horreur que nous dénonçons.

Je me félicite de la décision rendue par le TA d'annuler l'arrêté d'expulsion pris par le Préfet du Var, d'ordonner à la préfecture l'examen du dossier de régularisation et de verser à Mahmoud une indemnité de 750 euros. Ce matin, il a donc pu repartir avec un titre de séjour provisoire.

 

Je demande au Préfet du Var d'entamer immédiatement les démarches nécessaires à sa régularisation et me place aux côtés des nombreuses associations et des nombreux citoyens de notre pays qui ont réagi à cette situation d'urgence.

 

Le Parti de Gauche réaffirme sa volonté de voir se mettre en place la régularisation de tous les travailleurs sans papiers !

 

Je vous engage à signer la pétition de soutien à Mahmoud : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N7001

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 11:29

Le 21 février 1995, le jeune Ibrahim Ali était froidement abattu par un colleur d’affiches du FN, dans les quartiers Nord de Marseille. Seize ans plus tard, le parti d’extrême droite est lui toujours en vie. Son chef n’a changé que de prénom et son discours résonne dans les couloirs du pouvoir. Pour l’Elysée,  il est anodin qu’un ministre de l’Intérieur soit condamné pour injure raciale.

Au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur siège un sous-ministre du nom de Mariani. Lors de la dernière assemblée plénière régionale, le secrétaire d’Etat aux transports a voté une motion proposée par le groupe Front national concernant l’A51 ; quelques heures après avoir lui-même soumis un amendement méprisant pour les Roms.

Le même jour, Thierry Mariani exprimait sa « consternation » après la condamnation d’Eric Zemmour pour provocation à la haine raciale, renouvelant toute sa « confiance » et son « estime » au chroniqueur réactionnaire.

Fondateur du mouvement La Droite populaire, Thierry Mariani a pour mission de faciliter la perméabilité entre le parti présidentiel et celui de Madame Le Pen. Il est de ceux qui, à l’UMP, joue depuis longtemps à attiser la flamme de la haine. Et c’est en guise de remerciement que le député du Vaucluse a été nommé au gouvernement. Chevilles enflées, il montre, dans l’hémicycle régional, son vrai visage et ses vrais amis.

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4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 12:11

Que n’a-t-on entendu sur le port de Marseille et sur un syndicat en particulier, accusé de le faire sombrer ?

Quelle virulence autour des mouvements sociaux, allant jusqu’à insulter des salariés mobilisés pour améliorer leurs outil et conditions de travail ?

Et pourtant ! 2010 n’aura pas été l’annus horribilis fantasmée par la direction, la droite marseillaise, le Medef local, la Chambre de commerce et d’industrie et une certaine presse mal inspirée.

Avec un trafic total de 86 millions de tonnes, celui-ci progresse même de 3% lorsque la croissance moyenne des autres ports français se limite à 1%. Certes, le Grand port maritime de Marseille (GPMM) se retrouve à la 5ème place au niveau européen mais face à des poids-lourds comme Rotterdam, Anvers ou Hambourg, la position marseillaise est plus qu’honorable.

La productivité du port ne pouvant plus être attaquée, il fallait bien que la curée se déplace sur un autre terrain de chasse. C’est donc une nouvelle fois sur les travailleurs que s’acharnent ceux dont les intérêts convergent sur la mise au pas d’une profession qui a comme fâcheuse manie de vouloir développer leur savoir-faire dans des conditions respectueuses de leur santé et du droit.

Grutiers et portiqueurs seraient donc trop payés par rapport au nombres d’heures travaillées.

Surpassant la logique sarkozyste, la Cour des comptes prône à présent le « Travailler plus pour gagner moins ».

Ce n’est pas en injuriant à nouveau les salariés et l’organisation syndicale qu’ils ont majoritairement choisie pour les représenter que l’on permettra au GPMM de renforcer et développer son rôle en Europe et dans le monde. A moins que ce soit une stratégie concertée pour tendre un peu plus les rapports sociaux et justifier au final une extinction progressive de ce fleuron de l’industrie nationale que certains rêvent de voir transformer en un immense espace de consommation, dédié aux commerces et aux loisirs.

Il suffirait que le gouvernement, par la voix de secrétaire d'Etat aux transports, confirme l'engagement pris il y a deux ans sur les conditions de départ à la retraite pour que la paix sociale revienne sur le Port.

Le respect des engagements n'est ce pas la première qualité en politique ?

Je continuerai, pour ma part, de combattre, aux côtés des salariés, tous les plans visant à discréditer et faire disparaître l’activité portuaire de Marseille.

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 11:05

Vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous le courrier envoyé ce jour par Jean-Marc Coppola à Michel Vauzelle relatif aux revendications de la CGT des marins de la SNCM portant sur le maintien de l'activité et de la flotte.

 

Courrier SNCM Courrier SNCM

 

 

 

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 15:36

Le groupe Front de Gauche se réjouit de la décision du Conseil Constitutionnel du 17 décembre dernier qui déclare contraire à la Constitution l’article 54 de la loi de 2009 qui prévoyait la dévolution du patrimoine foncier de l’Etat à l’Afpa.

Cette décision marque un coup d’arrêt au processus de démantèlement de l’Afpa engagé par l’Etat.

A l’initiative d’Ambroise Croizat, l’Association nationale de formation professionnelle des adultes a été conçue dans l’objectif d’offrir une formation gratuite et rémunérée à tous les citoyens recherchant un premier niveau de qualification professionnelle.

La mission de service public dévolue à l’Afpa subit aujourd’hui des attaques incessantes ayant comme objectif la privatisation de ses activités.

Nous nous y opposons résolument.

Lors de la dernière commission permanente, la délibération adoptée par notre collectivité, relative à l’attribution d’une dernière subvention mais annonçant le recours aux appels d’offres pour l’ensemble des formations dans le cadre du code des marchés publics pour l’année 2011, participe de cette logique, les régions étant contraintes par l’Etat d’organiser la mise en concurrence des formations.

Conscients des impératifs légaux imposant le vote d’une telle délibération, nous ne pouvions malgré cela apporter notre soutien à la poursuite d’un processus visant à la privatisation de l’Afpa.

Dans cette optique, nous avons choisi de nous abstenir sur ce rapport et de continuer à mener le combat face au gouvernement pour la défense et le déploiement de l’ensemble des services publics.

Ces batailles devront être au cœur des futures échéances électorales de 2012 et nous demandons aux partis de gauche de s’engager à revenir sur le processus de privatisation de l’Afpa engagé depuis plusieurs années.

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