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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 12:04

Interpellation du Président de la République par le Groupe Front de Gauche

Jeudi 04 Juin, le Président de la République participera aux travaux de MEDCOP21 à Marseille. A cette occasion, les élu-e-s régionaux du Groupe Front de Gauche ont demandé à être reçu-e-s par son cabinet pour exiger un moratoire sur les différents plans sociaux en cours dans notre région.

A l’heure de MEDCOP21, de la hausse continue du chômage et de la destruction du tissu industriel de notre région, la question du devenir de Nexcis est emblématique des choix politiques à réaliser.

Les salarié-e-s de cette entreprise ont permis le dépôt de 17 brevets en matière de production électrique via le photovoltaïque. Des dizaines de millions d’euros de deniers publics ont été investis dans la recherche et le développement pour déboucher sur une possible mise en production… Voilà un bel outil pour la transition écologique et énergétique indispensable à la préservation de notre écosystème, précisément au cœur des enjeux de COP21.

Pourtant, le principal actionnaire à savoir EDF décide de s’arrêter là ! Le Président de la République trouverait ici un excellent moyen de passer des discours aux actes puisque l’Etat est encore le principal actionnaire d’EDF.

Mais les sujets en matière de mode de production d’énergie alternatif se posent aussi pour la Centrale E.On à Gardanne !

La liste est longue dans notre région des sites ou entreprises menacés de fermeture : La raffinerie TOTAL La Mède, Les Moulins Maurel, St Louis Sucre, Altéo… sans oublier la SNCM, qui remplit une mission de Service Public et où 600 à 1200 emplois sont en péril !

Comment le gouvernement peut-il avaliser voire accompagner une telle casse de notre industrie, alors même que toutes ces entreprises ont bénéficié d’aides publiques y compris le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) ?

A l’heure de la loi NOTRe, qui prévoit de faire de la Région le chef de file des politiques économiques, quels moyens l’Etat compte-t-il lui attribuer ? Quelle réforme de la fiscalité, à l’heure des baisses des dotations de l’Etat pour répondre à ces urgences économiques et sociales ?

Ce sont sur ces enjeux cruciaux pour l’avenir de notre région que les élu-e-s Front de Gauche souhaitent interpeller publiquement le Président de la République.

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29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 12:59

Après deux ans de retard, un nouveau Contrat de Plan va enfin être signé entre l’Etat et la Région.

Difficilement comparable au précédent, ce CPER, par les engagements budgétaires et les priorités qu’il se fixe, ne répond que partiellement à l’urgence économique et sociale à laquelle doivent faire face les habitants de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Il s’est surtout construit sans la concertation citoyenne nécessaire à sa pertinence et à son utilité réelle, sous le prisme unique de l’austérité qui tient lieu d’idéologie indépassable au plus haut sommet de l’Etat.

Cependant, parce que la Région et les autres collectivités garantissent encore un niveau d’investissement public important sur nos territoires, nous y avons apporté notre approbation, non sans dénoncer une nouvelle fois l’indigence à laquelle nous contraint l’Etat par son empressement à répondre aux exigences des marchés à défaut de répondre à celles de la population.

Pour le gouvernement en effet, ce cycle de contractualisation, parce qu’il fait encore peser sur les collectivités le poids de ses renoncements, est un bel exemple de rigueur qu’il convient de valoriser.

Pour l’occasion le Premier Ministre, Manuel Valls, se rend à Marseille et nous honore de sa présence pour la signature officielle.

Prendra-t-il enfin le temps d’échanger avec les élus locaux sur les problématiques auxquelles ils sont confrontés ? Oui, mais le temps d’un repas, et en cercle restreint.

Curieuse conception de l’échange politique, qui ne laissera guère de place pour parler de ce que vivent les citoyens, les agents de notre collectivité, les retraités, les parents d’élèves ou les chômeurs qui s’enfoncent inexorablement dans la précarité voire dans une très grande pauvreté.

Nous voulions avoir le temps d’échanger avec le Premier Ministre sur la multiplication des plans sociaux dans notre Région, sur le cas des salariés de Nexcis ou ceux de la SNCM, sur la croissance continue du chômage en PACA ou le maintien du gel du point d’indice des fonctionnaires.

Nous voulions débattre avec lui des conséquences désastreuses de la loi NOTRe, du déni démocratique que constitue la mise en place à marche forcée des métropoles.

Nous voulions enfin réclamer le respect dû aux collectivités et à leurs majorités élues par la fin des cures d’austérité imposées à coups de baisses des dotations et la concrétisation de la grande réforme fiscale pourtant annoncée.

En lieu et place nous est proposé un déjeuner et une jolie photo.

Ce n’est pas ce qui anime notre action.

Nous déclinons donc cette invitation et engageons le Premier Ministre à venir échanger autour des questions de l’emploi, de l’avenir des collectivités et des services publics avec les élus locaux, les salariés en lutte et les agents de la fonction publique territoriale.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 14:21

Ni combat de coqs, ni bal des égos….

…mais seulement répondre aux besoins de la population avec le Contrat de plan et les fonds européens.

Je le dis avec cordialité à Monsieur Ciotti, le département des Alpes-Maritimes subit plus que d’autres la crise économique et sociale.

Le taux de chômage est l’un des plus importants de la région, les secteurs du bâtiment, des travaux publics, l’artisanat sont sinistrés, l’absence de logements sociaux et le coût prohibitif du secteur privé locatif rendent la vie de milliers de familles insupportable !

Je le dis avec amitié au Président du Conseil régional, Michel Vauzelle, nous ne sommes pas encore en campagne électorale, nous devons tout faire pour que le Contrat de Plan Etat–Région permette aux départements, aux agglomérations, d’apporter leurs avis et leurs financements sur des projets d’intérêt général.

Les propositions de l’Etat sont nettement insuffisantes.

Ne serait-il pas plus judicieux de rencontrer ensemble les ministres concernés pour les solliciter afin de disposer d’enveloppes suffisantes pour notre Région et notre département ?

-          Terminer la modernisation de la ligne ferroviaire Cannes – Grasse » abandonnée par la SNCF.

-          Réaliser la 2e tranche de la 3e voie littorale et la gare multimodale de St Augustin.

-          Moderniser et sécuriser la ligne Nice – Tende.

-          Réaliser le cadencement et l’électrification des Chemins de fer de la Provence entre Nice et Plan du Var.

Mais aussi moderniser l’université qui en a bien besoin.

-          Sortir du marasme les labos des recherches publiques de Sophia Antipolis.

-          Lutter contre les inondations y compris sur le cordon littoral (route du bord de mer).

Voilà quelques thèmes qui méritent un vrai travail collectif afin que le CPER réponde bien à l’intérêt général.

Pour ce qui concerne le groupe Front de Gauche nous y travaillons jusqu’au dernier jour de mandat.

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23 janvier 2015 5 23 /01 /janvier /2015 10:36

La France n’est pas Soweto, La France n’est pas l’apartheid mais 30 ans après la marche pour l’égalité, la société française ne traite pas ses enfants à égalité, notre universalisme est aveugle aux différences ! A situation sociale égale, les enfants et petits enfants d’immigrés du Maghreb, d’Afrique Subsaharienne ou des DOM-TOM sont plus discriminés dans l’accès à l’emploi, au logement, aux loisirs en raison de la couleur de leur  peau, de leur patronyme, de leurs origines, de leur religion vraie ou supposée.  63 % des français ne les considèrent pas vraiment français.

Dans les zones urbaines sensibles, le  chômage est multiplié par 4 ou 5,  l'échec scolaire par presque 3.  

60 % des  immigrés du Maghreb vivent dans  le logement social ou des logements privés faisant fonction de logement social, en raison de leur état dégradé.  Ils sont 69 % à vouloir déménager; 2 fois plus nombreux à vouloir quitter leur quartier que les ménages français de parents français.

Le renforcement de la citoyenneté au service d'un d'un idéal républicain fantasmé n'apportera pas de réponse à une question centrale : l'égalité de façade ce n'est pas l'égalité réelle. Pas de réponse sans justice sociale, pas d'égalité sans solidarité et sans lutte déterminée contre toutes les discriminations.

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 10:54

Je viens de prendre connaissance des déclarations que Michel Vauzelle a faites en marge de ses vœux à la presse et que celle-ci relate : « Dès lors que j’aurais été candidat, les communistes et les Verts n’auraient pas eu de mots assez durs pour le socialiste que je suis. »

Les mots assez durs des communistes interviennent pour dénoncer la politique libérale de ce gouvernement, l’austérité, les coupes claires qu’il effectue dans les budgets des collectivités dont la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le double langage de nombre d’élus entre le Parlement et les collectivités qu’ils dirigent.

Il est en effet malheureux et regrettable que le député Michel Vauzelle vote toutes les lois antisociales du gouvernement, annonçant déjà son vote positif de la loi Macron, alors même qu’elles ont des conséquences dramatiques sur les conditions de vie de la Région qu’il dirige, l’une des plus pauvres de France.

Pour le reste, les querelles internes au PS, les chicayas qui animent ses dirigeants ne nous concernent pas.

Le groupe Front de Gauche de la Région PACA va travailler jusqu’à la fin du mandat sur les dossiers concrètement comme nous l’avons fait sur le budget 2015, notamment sur le Contrat de plan Etat – Région qui, inacceptable en l’état, doit être présenté et débattu avec les habitants de la région dans le cadre de la fameuse démocratie participative et non en petit comité d’élus et de hauts fonctionnaires.

Il en va du respect des engagements et des citoyens.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 09:18

Les conseillers régionaux du groupe Front de Gauche prennent acte de l’annonce de Michel Vauzelle de ne pas se représenter à la tête de l’institution régionale.

Opposés au cumul des mandats dans le temps, nous considérons qu’il s’agit d’une décision saine qui participera au renouvellement de la vie politique en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Notre engagement et notre fidélité, nous l’accordons à nos idées, à nos valeurs, et à l’utilité des politiques que nous pouvons mener.

Nous considérons que si la personnalité de Michel Vauzelle a pu contribuer à faire gagner la gauche en PACA, ce sera sur le projet que nous porterons que nous pourrons la conserver.

Nous appelons depuis plusieurs mois à un changement de cap clair dans la gestion de notre collectivité.

Membres de la majorité, nous avons porté en son sein nos propositions pour faire vivre des ambitions de solidarité et de justice sociale sur le territoire régional, à travers la mise en œuvre notamment de la gratuité des TER pour les jeunes ou de la tarification sociale des cantines scolaires.

Mais nous nous sommes également élevés à de nombreuses reprises contre la déclinaison totale des orientations libérales et austéritaires du gouvernement dans notre collectivité, notamment en nous abstenant collectivement cette année sur le budget de la Région.

Nous appelons aujourd’hui à construire un véritable rassemblement de gauche, sur la base de l’appel à ouvrir des chantiers d’espoir signé par des personnalités de gauche, des syndicalistes, des associatifs, des citoyens, pour permettre la constitution d’une véritable alternative politique solidaire, écologique et citoyenne en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

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7 janvier 2015 3 07 /01 /janvier /2015 16:15

La fusillade visant Charlie Hebdo est un acte barbare que condamnons avec force ! Nous assurons toutes les personnes touchées par ce drame de notre solidarité, et nous nous inclinons devant les victimes, journalistes, salariés de Charlie Hebdo et policiers.

En semant la mort et la terreur les assassins veulent museler la presse. Nous devons faire front contre les criminels qui cherchent à justifier leurs actes violents et meurtriers par des discours pseudo-religieux. Toute atteinte à la liberté de la presse est une atteinte à la démocratie. La laïcité et la liberté d’expression sont indissociables d’une République démocratique !

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 07:58

 

La politique menée par le gouvernement Israélien est intolérable. Notre pays ne peut pas fermer les yeux sur ce conflit. L’intervention entamée le 8 juillet 2014 a déjà fait plus de 200 morts, dont plus d’une trentaine d’enfants, et près de 1500 blessés palestiniens. Nous ne pouvons pas accepter cela et nous condamnons fermement cette politique meurtrière.

 

            Nous demandons à ce que notre pays pèse de tout son poids pour qu’Israël cesse immédiatement son incursion et son blocus. Un cessez-le-feu sous contrôle de l’ONU doit être instauré dans les plus brefs délais pour qu’il n’y ait pas d’autres victimes. Victimes qui sont pour la plus grande majorité, 70%, des civils. Ce triste constat ressemble de plus en plus au résultat d’un crime de guerre, et même à un crime contre l’humanité d’après la définition posée par la Cours Pénale Internationale, qu’à celui d’une lutte contre le terrorisme !

 

            Le Conseil Régional PACA avait pris position par le passé sur le conflit israélo-palestinien, notamment en demandant, lors du vote du vœu « Un bateau français pour Gaza » du 24 juin 2011, au gouvernement français de reconnaître un Etat palestinien, dans les frontières de 1967, de faciliter cette opération et d’agir pour la levée du blocus de Gaza. Et plus récemment, le 13 décembre 2013, lors du vote du vœu pour l’étiquetage des produits des colonies israéliennes.

 

C’est dans la poursuite de cette prise de position que le groupe Front de Gauche PACA demande donc que notre pays prenne une part active au processus de paix. Il faut pour cela prendre des sanctions économiques contre Israël en cas de refus de cesser le feu et défendre cette position au niveau européen pour qu’elle ait un véritable impact.

 

Gérard Piel, président du groupe Front de Gauche

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 15:10

Intervenant au nom du groupe Front de Gauche, Gérard PIEL  a souligné que l’Assemblée Plénière du Conseil Régional de ce 27 juin se tient alors que les conflits sociaux se multiplient, que la situation de l’emploi ne cesse de se dégrader en région : Moulins Maurel, Kem One, L Foundry, Nice Matin, Lyondell Basell, agents hospitaliers, cheminots, Ascometal…..la liste ne cesse de s’allonger. Quant à la SNCM, le groupe Front de gauche a demandé la mise en place d’une procédure d’urgence.

Il a particulièrement insisté sur la lutte des intermittents du spectacle rappelant au passage « qu’intermittent n’est pas un métier. C’est un statut précaire que l’on impose aux professions artistiques, et que l’on tente de généraliser à tous les travailleurs. »

Il a salué la victoire des salariés de Fralib, au bout de 1336 jours de lutte, lutte que les élu-es Front de gauche ont soutenu depuis le premier jour. Si la majorité du Conseil Régional s’est positionnée de manière positive sur ce dossier, le Président du groupe Front de Gauche a déploré que l’institution régionale ne soit pas plus active face aux restructurations et aux suppressions d’emploi ; il a surtout dénoncé l’attitude du gouvernement, « sourd à la voix des salariés » mais « prompt à répondre aux injonctions du MEDEF ou aux cris d’orfraies de quelques « pigeons. »

Il s’est félicité que l’ordre du jour de cette séance porte au travers de plusieurs délibérations l’empreinte des élus Front de Gauche :

La tarification sociale dans la restauration scolaire, la minoration des aides régionales aux communes qui ne respectent pas la loi SRU sur le logement social, le renforcement des critères sociaux dans l’attribution de l’aide aux entreprises.

Enfin il a fait part de l’appréciation de son groupe sur la délibération portant sur l’égalité femme-homme, ajoutant : « la lutte contre les inégalités, pour plus de justice et de progrès social doit être au cœur de notre action »

  

Vendredi 27 juin 2014

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5 juin 2014 4 05 /06 /juin /2014 11:33

« Nous devons répondre aux inquiétudes des citoyens qui vivent à l’écart des centres les plus dynamiques et qui redoutent d’être délaissés par l’Etat… ». « ….garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d’avoir accès aux services publics où qu’ils se trouvent. ». « Cette grande réforme……repose sur les valeurs qui doivent nous rassembler : le souci constant de la démocratie, de la solidarité et de l’efficacité ».

Voici les propos tenus par le Président de la République pour justifier une réforme territoriale dont le seul but est une fois encore de faire des économies sur le dos des collectivités.

Alors regardons concrètement ce qui se passe :

Les citoyens délaissés par l’Etat : ils sont des millions en France, relégués en marge de la société de consommation, exclus du travail, des études ou de l’accès à un logement décent, et toute la politique mise en œuvre par le gouvernement contribue à les y laisser.

Permettre à tous les citoyens d’accéder aux services publics : en fermant les hôpitaux, les bureaux de postes, en réduisant le nombre de fonctionnaires ?

Sur la solidarité et l’efficacité, avec 11 milliards d’euros en moins dès cette année aux collectivités locales, celles-ci devront faire preuve de beaucoup d’imagination….

Enfin, le souci constant de la démocratie ? Cette réforme est annoncée sans aucune concertation avec les populations et contre l’avis même des élu-e-s qui sont mobilisés depuis 2010 contre la Métropole Marseillaise.

Le gouvernement aurait-il peur de l’expression citoyenne au point de refuser un référendum ?

Référendum qui pourrait permettre un large débat et une réelle implication des Français-es sur un sujet aussi important que notre organisation territoriale (il est vrai que depuis le référendum sur l’Europe en 2005, on sait à quoi s’en tenir sur le respect de l’avis des citoyen-nes…).

« La seule solution est d’en appeler au peuple », avait déclaré le Président de la Région Provence Alpes Côte d'Azur Michel Vauzelle en 2009 à propos de la réforme des collectivités, qui remettait « en cause un modèle de société, une certaine idée de la République » ;au nom de la démocratie et de la République cette exigence est toujours d’actualité.

Il faut ensemble, mouvement associatif, organisations syndicales, agents du service public, populations, élu-e-s exiger l’organisation d’un référendum sur ce sujet.

 

Nathalie Lefebvre

Vice-présidente du Conseil Régional PACA déléguée aux services publics et à la démocratie de proximité

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