Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

21 septembre 2015 1 21 /09 /septembre /2015 14:36

L’argent public pour l’emploi pas la finance !

6 MILLIARDS DE CICE EN 2013; 2000 SUPPRESSIONS D’EMPLOIS; AUGMENTATION DES DIVIDENDES

L’annonce de 2000 suppressions d’emplois avec des licenciements possibles est un nouveau coup de tonnerre dans un ciel qui n’est déjà pas serein.
C’était dans les tuyaux cela a été annoncé! L’entreprise publique à capitaux majoritaire de l’état continue de dégraisser ses effectifs. La recherche de rentabilité avec de nouveaux débouchés à l’export fait la démonstration depuis plusieurs décennies de son inefficacité économique et sociale.
Le changement de statut juridique de l’établissement d’état en 2000 pour le placer sur le marché international de l’armement n’a fait que le plonger dans des difficultés économiques recherchant en permanente des gains de productivités par des baisses importantes de la masse salariale et la dégradation des conditions de travail.

La vente de bateaux militaires, de systèmes d’armes, le transfert des savoirs faire n’ont rien à voir avec l’idée d’une France libre, indépendante, militant pour la paix dans le monde !
Cela s’inscrit dans une double démarche de développement du marché de l’armement, complètement immoral, vendant la guerre aux quatre coins du monde y compris à des pays comme l’Arabie saoudite, l’inde, le Pakistan, ou encore hier l’Irak, et la recherche de substantifs bénéfices.
Pour cela DCN cherche des rapprochements capitalistiques dont la boussole reste le taux de rentabilité pour les actionnaires.

La France a mieux à faire avec ses arsenaux, qui doivent impérativement retrouver leurs missions originelles au service de la seule marine nationale dans un monde ou la question du désarmement concerté se pose comme un enjeu essentiel pour l’avenir même de la planète.
Des arsenaux dont l’état doit assurer le plan de charge et dans un même temps s’orienter vers des applications civiles au service de l’intérêt général en lieu et place du taux de rentabilité pour les actionnaires.
La stratégie actuelle de DCNS l’a amené à ne pas se positionner comme fer de lance d’une filière de déconstruction des navires en fin de vie, soutenue par le conseil régional Paca.
Alors qu’elle est indispensable au regard des besoins à l’échelle européenne mais aussi mondiale, qu’elle est indispensable au regard des enjeux environnementaux.

Ce choix stratégique est aux antipodes de l’intérêt général, du besoin de développement du tissu industriel et de l’emploi qualifié dans notre région. Ils s’accompagnent d’une nouvelle offensive du gouvernement pour liquider le statut des travailleurs de l’état pour faire baisser de manière importante la masse salariale et gagner encore en productivité par un précarisation accrue du salariat .
DCNS est des tous premiers employeurs du Var son rayonnement économiques avec ses emplois et les emplois induits n’est plus à démontré, mais la trajectoire prise risque d’enfoncer un peu plus le département dans une crise structurelle ou le chômage qui touche plus de 80 000 personnes est un facteur d’exclusion important accompagnant la dictature et l’hégémonie des actionnaires varois.
La faiblesse du tissu industriel varois favorise les liens de subordination qu’a la population fragilisée avec les employeurs. Le patronat varois soutenu par la droite départementale détient un pouvoir qu’il faut lui contester !

Redonner au Var un tissu industriel digne de ce nom commence par donner les moyens à l’arsenal de Toulon pour se développer dans le strict cadre de ses missions originelles et de l’intérêt général.
Dans ce cadre, les luttes menées par les salariés de DCNS sont salutaires et demandent à prendre de l’ampleur !

Mais la dimension de l’enjeu industriel pour le var exige qu’elles convergent avec les salariés des autres secteurs et la population.

Responsable du parti communiste dans le var et conseiller régional Paca, le soutiens sans réserve des salariés de DCNS est acquis et j’appelle à l’action citoyenne pour renforcer les luttes et engager notre département vers un renouveau industriel s’appuyant sur nos atouts encore existants.

LA PROTECTION COLLECTIVE DES SALARIES EST REMISE EN CAUSE PAR LE RAPPORT SUR LE CODE DU TRAVAIL

Le rapport sur le code du travail qui vient de sortir est un danger majeur pour les salariés.La mesure phare, sous couvert de souplesse, et de tenir compte de la réalité des entreprises, EST DE RENVERSER LA HIÉRARCHIE DES NORMES;
C'est à dire qu'un accord d'entreprise serait prioritaire sur le code du travail.
Hors aujourd'hui le code du travail est la réglementation minimale obligatoire du travail dans un état d'esprit de protection du salarié.
Les accords de branche ou d'entreprise peuvent aller plus loin que ce que prévoit le code du travail, mais ne peuvent pas être en dessous.
C'est la notion de protection collective qui est remise en cause avec des disparités importantes d'une entreprise à une autre.
Au moment ou certain veulent harmoniser les conditions des salariés, en tirant tout le monde vers la bas, comme pour les retraites, là ce serait une atomisation des droits ou l'employeur aura des liens de subordination encore plus fort, notamment dans les petites entreprises et dans celles ou il n'existe pas d'organisation syndicale.
Ce rapport commandé par Manuels valls est encore une aubaine pour le MEDEF!
Mais l'ensemble des conditions de vie et de travail des salariés va se dégrader si les salariés avec leurs organisations syndicales n'y mettent pas un coup d'arrêt

POUR CHRISTIAN ESTROSI C’EST LA FIN DE LA CARTE ZOU !

En annonçant sa proposition de mettre tous les transports régionaux pour les 16 26 ans à 1 euro par mois, le candidat Christian Estrosi annonce la fin de la gratuité des transports régionaux pour les jeunes de moins de 26 ans du lieu de domicile au lieu de formation ou d’apprentissage.

Le front de gauche dès 2010 proposait dans sa campagne la gratuité de tous les transports régionaux et démontrait la faisabilité.

Le PS et EELV n’en voulaient pas et la négociation a débouché sur le contenu de la carte ZOU. La question de la gratuité de tous les transports se pose toujours et nous y sommes attachés parce que cela participe au développement économique et à l’émancipation de chacun !

Le signe que vient de donner Christian ESTROSI est que la droite de retour aux affaires de la région commencerait par détricoter ce que la majorité de gauche a réalisé.

Qu’en serait-il de la gratuité des manuels scolaires ? qu’en serait-il du PASS culture, du PASS santé, de la restauration sociale etc…

Et concernant Marion LE PEN qui au-delà de sa démarche raciste et xénophobe déclare que pour elle il faudrait supprimer le remboursement de l’IVG par exemple ou qui souhaite supprimer les subventions à des associations culturelles qu’elle voudrait faire entrer dans sa conception rétrograde de l’art et de la culture !

Des millions de personnes se sont exprimées sur la liberté d’expression des artistes en début d’année avec le drame qui a frappé Charlie hebdo.

« Je suis Charlie » a fédéré ce mouvement d’ampleur populaire, ce n’est pas pour donner des pouvoirs politiques au FN, père, fille, nièce pour qui la liberté est étrangère.

La campagne des élections régionales est bien lancée, les candidats communistes et du front de gauche sont déterminés à ne pas laisser la région dans les mains de la droite et du FN, mais sont aussi déterminés à ne pas se soumettre aux politiques d’austérité menées par le gouvernement socialiste avec la bénédiction des députés et sénateurs PRG, de ceux du MRC, ou encore des verts.

Ce sera difficile mais à gauche il y a des hommes, des femmes qui ne supportent plus la dérive droitière de la politique de Hollande, c’est à elles et eux que nous faisons appels pour écrire et porter le pacte pour une région solidaire et écologique alternative à l’austérité !

DES MOYENS POUR L’ECOLE DE LA REPUBLIQUE

Rentrée 2015. Le service public d’éducation nationale continue à se dégrader. Le minimum pour tous et aux familles de compenser (si elles en trouvent les moyens) pour que leurs enfants réussissent !

Un an après la réforme des rythmes scolaires, on voit le résultat : enseignement désorganisé, enfants fatigués… et de plus en plus de villes demandent aux parents de payer pour le périscolaire. Les inégalités entre les villes, entre les familles augmentent.
Cette année, c’est le collège qui subit une nouvelle « réforme » : d’un collège à l’autre, les enfants n’auront plus droit aux mêmes enseignements. les profs absents ne sont pas remplacés, le nombre des enseignants précaires et sans formation ne cesse de croître. Les lycées n’ont pas la possibilité d’accueillir tout le monde à la rentrée. Et ce sont massivement les jeunes des classes populaires qui se retrouveront à la porte du lycée, sans affectation. À l’université, 1 étudiant sur 2 échoue en première année parce qu’il est obligé de se salarier pour financer ses études.
L’austérité à l’école mène le pays à la catastrophe ! Le gouvernement promet des millions aux patrons, et ce sont les enfants qui paient.

Il est temps que l’État investisse massivement dans l’éducation pour préparer l’avenir
L’école de l’égalité, c’est une école qui donne à tous les enfants les moyens de se construire et de maîtriser leur avenir, de choisir librement leur parcours professionnel, de participer pleinement à la vie démocratique.

L’école de l’égalité, c’est une école vraiment gratuite.
C’est du temps pour que tous puissent apprendre et progresser.
C’est un service public national avec la même ambition pour tous les élèves, partout
Ce sont des enseignants formés pour faire réussir tous les élèves.
C’est une école démocratique, où l’on respecte ce que disent les enseignants, les personnels et leurs représentants, où les jeunes sont acteurs de leur formation grâce à de nouveaux droits.

Les actions menées par les personnels et leurs organisations syndicales, par les parents d’élèves sont salutaires pour l’intérêt général, pour un véritable service public national.

L’école pour tous, c’est aussi l’affaire des régions. Une région qui refuse l’austérité et développe la formation c’est :
- la poursuite de la gratuité des manuels en PACA mais aussi pour les sorties et toutes les fournitures scolaires ;
- la gratuité des transports pour les scolaires et les étudiants ;
- la tarification sociale dans les cantines ;
- un observatoire régional de lutte contre l’échec et les inégalités scolaires ;
- la défense de l’enseignement professionnel public ;
- une politique culturelle qui permet à tous les jeunes d’avoir accès aux livres, aux films, à la musique…
Et des élus prêts à se battre pour que l’État donne les moyens nécessaires pour une école de la république qui s’inscrive dans la construction progressiste de la société

Partager cet article
Repost0

commentaires