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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 09:44

Messieurs Estrosi, maire de Nice et Ciotti, président du Conseil général des Alpes Maritimes réclament à la Région 20 millions d’euros pour financer le projet de l’Olympic Nice Stadium, en prenant appui sur l’annonce faite par le Président de la Région de subventionner le stade Vélodrome à Marseille.

Peut-être faut-il rappeler à ces « seigneurs » des collectivités du 06 quelques éléments qui semblent leur échapper ou qu’ils ne veulent pas prendre en compte.

 

Faut-il en effet rappeler qu’eux-mêmes et leurs amis de l’UMP au gouvernement et au Parlement ont décidé de geler les dotations de l’Etat aux collectivités, qui prive la Région d’environ 60 M€ pour la seule année 2011 ? Un gel qui est porté de 3 à 4 ans par le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014.

 

Faut-il rappeler que grâce à la droite, les marges fiscales permettant à la Région d’augmenter ses recettes sont quasiment nulles ? Ce qui ne contribuera pas au bonheur des contribuables puisque cela prive la Région de moyens pour mettre en œuvre ses politiques pour l’intérêt général.

 

Faut-il rappeler que si la Région participe au financement du projet de modernisation du stade Vélodrome à Marseille, cela se fait sur la seule « couverture » du stade – une erreur du passé que les élus communistes n’ont cessé de dénoncer – et que cette contribution ne sera qu’à hauteur de 10 M€ et non 20 M€ comme le répète Eric Ciotti ? Cette participation n’engage donc pas la Région à faire de même à Nice.

 

Faut-il rappeler que la contribution de la Région sur le Vélodrome se fait dans le cadre d’un Contrat de développement qui vient d’être annoncé entre la Région et la ville de Marseille pour 2011 et que sur ce principe Nice et les Alpes Maritimes ont déjà été largement servis en 2009 et 2010 ? Qu’ont fait Christian Estrosi et Eric Ciotti des moyens octroyés aux collectivités qu’ils dirigent ? Allez messieurs, un peu de transparence !

 

Faut-il rappeler qu’il faut avoir les moyens de ses ambitions et que dans le cadre de l’Euro 2016 de football, nous invitons nos deux compères à réclamer à l’Etat ce qui relève de sa responsabilité pour financer de telles infrastructures ? N’est-ce pas Nicolas Sarkozy qui avait annoncé que la France devait être une grande nation du sport ? Qu’à cela ne tienne et que l’Etat paie !

 

Faut-il enfin rappeler que messieurs Estrosi et Ciotti ne sont pas élus à la Région ? Et nous les invitons à laisser les actuels élus régionaux décider de leur budget - ce sera le 18 février 2011 - et des priorités que se fixe la Région à savoir : les lycées, les TER, la formation et les politiques de lutte contre les inégalités. Autant dire que nous ne laisserons pas sacrifier ces politiques d’intérêt général pour financer un « chaudron à spectacles ».

 

En conclusion, nous leur conseillons d’adresser une belle lettre au Père Noël et ils verront si, dans sa hotte, leur souhait est exaucé.

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 12:09

L’annonce du président Michel Vauzelle est conforme à ce que nous avions défini ensemble. La participation de la Région au financement de la rénovation du Vélodrome ne concerne que les travaux pour la couverture du stade et non l’ensemble de l’opération dont la seule vocation est la marchandisation du sport et l’enrichissement d’actionnaires.

La démarche de la Région est tout autre. C’est dans le cadre d’un Contrat de développement avec la ville de Marseille et donc d’un partenariat équitable que notre collectivité s’engage à contribuer à hauteur de 10 millions d’euros à la couverture du stade Vélodrome.

Ce n’est certes pas la participation espérée par Jean-Claude Gaudin pour mener à bien sa privatisation de l’espace public marseillais. Mais la Région donnera une somme équivalente pour la réalisation d’autres équipements, dans un souci de soutien à une politique sportive de proximité et de solidarité dans différents quartiers marseillais.

De plus, cette aide entre complètement dans nos priorités parmi lesquelles l’amélioration des conditions de vie des habitants de la capitale régionale et notamment des lycéens.

D’ailleurs, la contribution de la Région à la couverture du Vélodrome ne se fera pas au détriment de nos politiques d’intérêt général, qu’elles relèvent de nos compétences comme la construction et la réhabilitation de lycées ou de politiques volontaristes.

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 09:45

Irresponsable, aventurier… Que n’avons-nous pas entendu de la part de dirigeants politiques de droite et de banquiers à propos de l’invitation d’Eric Cantona à retirer notre épargne des établissements bancaires ? Une manière pourtant comme une autre de pointer du doigt une société et une économie basées sur la financiarisation au détriment de l’humain.

Qu’importe son succès ou son insuccès, la chose a été dite et a quelque peu inquiété le monde de l’argent.

Mais que disent aujourd’hui les mêmes moqueurs de l’ancien footballeur au sujet des banques de la place marseillaise qui ont décidé d’asphyxier financièrement Net Cacao, en refusant des prêts pour des investissements indispensables au développement économique d’une entreprise viable, productive et performante ?

Que disent les responsables politiques locaux et nationaux ou les dirigeants de la CCI, de cette mise à mort délibérée d’une entreprise, avec ses salariés et leurs familles qui ont surmonté le départ de la multinationale Nestlé

Seules les banques mutualistes ont répondu favorablement aux demandes de la société. Mais, cela reste insuffisant.

Que disent les vent-debout contre les grèves et les grévistes qui terniraient l’image de Marseille, son dynamisme et son avenir ?

Je ne peux me résoudre à être un spectateur complice de cette exécution sommaire et j’accuse Messieurs Gaudin, Besson et Pfister de non assistance à entreprise et salariés en danger.

J’accuse les banques qui refusent d’octroyer un prêt d’investissement à Net Cacao.

J’invite les ménages à rejoindre les banques mutualistes et coopératives.

Je saisis les présidents de la Région, du Conseil général, de la Communauté urbaine de Marseille afin qu’ils mettent tout leur poids dans l’obtention urgente d’une solution pour sauver Net Cacao de cet assassinat financier.

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16 décembre 2010 4 16 /12 /décembre /2010 09:44

« 2011, c’est l’année où tout le monde est embarqué dans le même bateau de la réduction des déficits publics », a déclaré  Monsieur Baroin, ministre du Budget.

« Tout le monde »,  c’est, pour lui, d’abord les salariés et en premier lieu, ceux des services publics. Donc , « tout le monde » va devoir faire un effort et pour ce faire, on va supprimer des emplois dans l’Education nationale, les hôpitaux, Pôle emploi, l’Office national des forets, la Bibliothèque nationale, les services déconcentrés de l’Etat, les trésoreries…..

Il faut dire que ces gens là abusent. Pire, ils utilisent « la dépense publique » « comme une drogue » ! La chasse au fonctionnaire drogué se poursuit donc.  D’ailleurs, si les automobilistes sont bloqués par la neige, c’est la faute à Météo France et pas aux suppressions d’emplois dans les DDE. Si l’Etat va si mal, c’est parce que les locaux des établissements publics ont une surface supérieure à 12m2 par agent. En matière d’innovation, on atteint vraiment des sommets !
Afin d’aider Monsieur Baroin à être vraiment efficace, et sans vouloir tomber dans la délation, nous lui suggérons d’intégrer quelques oubliés de son « tout le monde ».

Par exemple : Henri Proglio, patron d’EDF qui quitte Véolia avec une retraite chapeau de 13 millions qui s’ajoute à sa rémunération annuelle de 1,6 million d’euros ; Monsieur Mulliez dont la fortune est estimée 19 000 millions d’euros ; Bernard Arnaud, 22760 millions d’euros ; ou cette pauvre Madame Bettencourt, heureusement réconciliée avec sa fille à la veille de Noël et qui dispose de 14 449 millions d’euros et de quelques iles…Nous avons d’autres noms de personnalités qui pourraient rejoindre « tout le monde » et qui coûtent bien plus au pays que les salariés des établissements publics.

Gageons que M. Baroin les a aussi, mais ceux là c’est « son monde », alors il n’y touche pas.

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 09:46

Réaction de Jean-Marc Coppola à la suite du courrier de Michel Vauzelle envoyé à Jean-Claude Gaudin au sujet de la couverture du Stade Vélodrome.

 

Je partage l’attention portée par Michel Vauzelle aux projets structurants de Marseille, dès lors qu’il s’agit d’améliorer les conditions de vie et la qualité du cadre de vie des Marseillais.

Je partage également la proposition d’un partenariat entre la Ville et la Région.

 

Mais dans le contexte de privatisation de tous les espaces publics de Marseille organisée par le maire Jean-Claude Gaudin, je m’opposerai au financement public par la Région de tous les projets qui vont à l’encontre d’une ville du vivre ensemble.

Je m’opposerai aux projets qui délaissent les jeunes, les quartiers et cités populaires.

Je m’opposerai aux projets qui creusent les inégalités, en ne privilégiant que les plus riches au détriment des plus démunis.

 

Dans ce cadre, si la participation à la seule couverture du stade Vélodrome me semble judicieuse, cette participation ne saurait dépasser 5% du coût de cette couverture – et non du projet global pharaonique – eu égard aux contraintes financières imposées par l’Etat à la Région et à la répartition fiscale des collectivités territoriales et locales.

Ainsi, et en complément, la Région pourrait financer ce qui me semble plus utile et plus urgent en la matière, à savoir les stades, piscines et équipements sportifs de la ville dont les lycéens profitent.

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 10:47

Le pouvoir a engagé une offensive d’ampleur contre la souveraineté des collectivités territoriales et la démocratie de proximité.

L’asphyxie budgétaire des collectivités est organisée par une centralisation autoritaire des pouvoirs couplée au désengagement de l’état sur ses prérogatives et engagements.

La suppression de la taxe professionnelle, qui n’est à ce jour compensée que pour partie par l’Etat, sera définitive dans moins de deux ans et aggravera encore la situation des collectivités.

Il s’agit en fait de les priver de toute autonomie financière, donc de tout pouvoir de décision véritable.

C’est l’Etat UMP qui déterminera leurs charges et contrôlera leurs ressources. Elles se retrouveront dès lors placées sous une pression scandaleuse visant à les contraindre à gérer des budgets peau de chagrin, donc de sacrifier les besoins des populations.

C’est un énorme transfert de charges que la droite est en train de réaliser sur les familles qui sont déjà dans les pires difficultés.

Toutes les collectivités sans exception vont se retrouver confrontées à la même situation sans aucune autre marge de manœuvre possible que de céder au privé des services publics locaux, de renoncer aux engagements électoraux, ou d’augmenter les impôts locaux en jouant tout à la fois sur le taux et la base d’imposition, ainsi que sur les abattements. C’est inacceptable pour la démocratie car les assemblées locales se voient transformées en simple exécutantes de la politique gouvernementale et insupportable pour les populations !

La situation, faite à La Seyne sur mer, est de ce point de vue significative.

Cette démarche est le pendant de la réforme des collectivités territoriales qui vise à liquider les départements. Les communes seraient ainsi mises en situation de difficultés extrêmes facilitant leurs absorptions par les communautés d’agglomérations ou les grandes métropoles.

Le conseil général du Var à quant à lui engagé sa mutation en accompagnant sa politique régressive d’annonces sans aucune crédibilité.

Les coupes sombre dans les budgets culturels, associatifs ou sportifs ne proviennent pas de

la baisse des droits de mutation et des catastrophes naturelles, l’essentiel provenant d’un cumul de la non compensation par l’Etat des charges décentralisées telles que la dépendance ou le RSA et des orientations politiques contenues dans les SCOT.

Chacun peut le voir, en osmose avec le fond de la politique de Sarkozy, les élus varois de droite vont devoir rendre des comptes aux populations dans les conséquences des gestions locales.

Face à cette situation, la question de la résistance citoyenne est posée, en intervenant dans les conseils municipaux et au niveau de la préfecture.

Les partis et les élus de gauche ont une responsabilité pour aider à cette intervention citoyenne.

Il est urgent de se lever pour refuser l’austérité dans les collectivités, car c’est l’austérité et les inégalités pour les familles.

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 12:10

Le gouvernement, toujours en veine lorsqu’il s’agit de faire payer les plus modestes, vient encore d’innover.

Plutôt que de s’en prendre aux traders et aux banques, dont le redressement financier est spectaculaire avec l’argent du contribuable, il a décidé de suspendre les Contrats Uniques d’Insertion (C.U.I.) pour les associations et les services publics qui en auraient «abusé » en Provence Alpes Côte d’Azur !

Pour les six départements de notre région, l’objectif gouvernemental était de 32 550 contrats.

Cet objectif étant quasiment atteint le gouvernement n’autorisera que 195 contrats d’ici la fin de l’année.

Les conséquences sont dramatiques pour de nombreuses associations dont les salariés voient leur contrat arriver à échéance et qui ne seront pas renouvelés, comme pour les établissements scolaires qui en bénéficiaient.

Les conséquences sont surtout dramatiques pour ces milliers d’hommes et de femmes qui perdent un emploi déjà précaire, et qui espéraient –comme l’intitulé du contrat le laissait percevoir- trouver par ce biais « un vrai emploi ».

 

C’est un nouveau mauvais coup aux associations culturelles, d’insertion, d’aide à la personne. Après la baisse des subventions, qu’elles subissent du fait de l’étranglement financier des collectivités locales, organisée par les réformes Sarkozy et la suppression des subventions d’Etat, c’est l’engagement et le « vivre ensemble » qui une nouvelle fois sont mis à mal.

 

Beaucoup d’associations, à travers leurs projets,  jouent un rôle déterminant pour faire vivre les valeurs de solidarité et de fraternité. Elles jouent un rôle fondamental pour que chacun et chacune puissent exprimer son esprit critique, son opinion et donc faire vivre la démocratie.

C’est cela que le gouvernement ne supporte pas !

 

Il y a dans tout cela une logique : se débarrasser de ce secteur non marchand pour faire place au privé, faire payer aux plus pauvres la crise sur laquelle, les plus riches prospèrent.

 

Cette politique est injuste et dangereuse. Elle vise ceux qui œuvrent pour retisser  du lien social dans notre Région où le chômage atteint déjà des taux record du fait de la politique de désindustrialisation qu’elle subit depuis des décennies. Les conditions de la mise en œuvre de cette décision révèlent une nouvelle fois le peu de considération du gouvernement pour les salariés et le monde associatif.

 

Les « bénéficiaires » des C.U.I. sont les victimes des choix politiques de la Droite et du chômage record qu’ils génèrent. Ils n’ont pas à la payer deux fois.

Les contrats doivent être reconduits et une vraie politique sociale doit enfin voir le jour dans ce pays pour en finir avec cette précarité, fléau qui gangrène notre tissu économique et social.

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 14:58

On allait voir ce qu’on allait voir… et on voit ! Non pas la continuité, comme quelques-uns le décryptent, mais bien un commando pour la présidentielle de 2012.

 

Combat, austérité, régression sociale sont au menu d’un gouvernement de soldats de droite aux ordres du général Sarkozy pour rassurer le Medef, donner des signes à l’électorat le plus réactionnaire et draguer les voix d’extrême droite.

 

Sans passer en revue l’ensemble des ministres, je me contenterai d’analyser l’entrée de Thierry Mariani, conseiller régional, connu pour ses positions extrémistes.

 

Ni Sarkozy, ni le député UMP ne sont rancuniers puisque rappelons-nous la déclaration de Mariani au lendemain des régionales qu’il a perdues : « Plus tu lui craches à la gueule, plus il t’aime ! Je m’aperçois que, comme beaucoup d’autres, Sarkozy m’a pris pour un con. »

 

Je crains que ce soit surtout la médiocrité qui fasse son entrée au gouvernement car, comme il l’a reconnu lui-même, Mariani n’est pas appelé au secrétariat d’Etat aux transports pour ses compétences en la matière mais manifestement pour son profil de droitier rétrograde dont l’objectif est de privatiser les transports publics.

 

J’attends avec impatience la façon dont il va gérer les dossiers de l’A 51, de la LGV PACA.

 

En fait, je le vois plus en pilote de charters reconduisant les immigrés que son ami Hortefeux chassera de notre pays, s’asseyant sur le droit du sol, ou encore en conducteur de train aux wagons…plombés.

 

« Rien à attendre » de ce gouvernement, comme le disent certains à gauche, n’est pas l’expression que j’emploierai mais plutôt « rien à espérer ». Car il y a, au contraire, beaucoup à attendre de ce gouvernement Fillon ter, « nouvelle étape » dans le détricotage du modèle français, dans une régression sociale généralisée pour satisfaire les appétits capitalistes.

 

Face à cette politique antisociale que l’on peut lire dans les projets de budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale,  la gauche doit créer les conditions d’une riposte d’envergure, au niveau de son projet alternatif et des initiatives qu’elle doit prendre.

C’est, par exemple, le sens de la proposition de dissolution de l’Assemblée nationale que nous avons lancée avec des amis communistes. Une initiative que devraient soutenir tous les démocrates de notre pays qui ne veulent plus être gouvernés par un monarque.

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 09:01

Lors de la première partie de l’assemblée plénière, tenue le vendredi 22 octobre, le groupe Front de Gauche au Conseil régional annonçait sa volonté de voter contre le rapport 49, relatif au service public régional de restauration.

Ce rapport prévoyait en effet une augmentation de l’ordre de 2% du tarif des cantines scolaires payé par l’ensemble des familles de notre région, sans que ne soit pris en compte les revenus propres de chaque ménage, augmentation indifférenciée qui aurait porté une grave atteinte au pouvoir d’achat des familles aux revenus modestes : salariés, précaires, chômeurs...

A notre demande, un amendement visant à assurer la mise en œuvre d’une aide sociale aux familles les plus en difficulté pour le paiement du prix des repas a été voté.

En conséquence, le groupe Front de Gauche est revenu sur sa décision initiale et votera pour le rapport 49 ainsi amendé.

Conscients des contraintes budgétaires importantes auxquelles notre région est tenue de faire face, notre groupe se félicite que l’injustice sociale qu’aurait généré de l’application d’une telle augmentation sans contrepartie, et dénoncée en tant que telle par les élus du groupe Front de Gauche, ait été prise en compte par la majorité régionale.

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 09:33

On ne présente plus Laurence Parisot, la présidente du MEDEF. Véritable boîte à idées de l’Elysée, elle a fait preuve, lundi soir, dans l’émission « Mots croisés », d’une compassion inattendue pour Marseille.

A ses côtés, Christian Estrosi, ministre de la désindustrialisation ; face à eux, Bernard Thibault de la CGT et François Chérèque de la CFDT.

« Marseille est martyrisée. C’est gravissime ce qu’il se passe à Marseille », s’est lamentée la patronne des patrons.

Que la porte-parole du CAC 40 s’exprime plusieurs minutes sur Marseille dans un débat national sur la réforme des retraites en dit long sur l’enjeu que représente notre ville aux yeux du grand patronat français.

Il y a bien là de quoi s’inquiéter. Ces propos confirment ce que je dis depuis plusieurs mois sur la privatisation organisée par l’UMP, la CCI et le MEDEF 13 avec, dans les basses besognes, le maire Jean-Claude Gaudin qui donne les clés de la ville aux spéculateurs. Tous les espaces publics sont bradés et offerts aux grands groupes privés : hôpital, stade vélodrome et alentours, hôtel Dieu, rue de la République, Calanques et surtout le Port.

 

Et la Présidente du MEDEF de poursuivre ses cris d’orfraies sur Marseille, en direction des syndicalistes sur le plateau, et prête à faire des gestes pour débloquer la situation tant le gâteau financier est appétissant : « Que faut-il faire à Marseille ? Quel est le problème à Marseille ? (sous entendu : dites-moi comment régler). Pour terminer sur un classique : « levez le blocage du Port de Marseille ? »

 

Plus qu’inquiet, j’appelle les Marseillaises et Marseillais à ne pas laisser leur cité aux requins de la finance et à la bande de l’UMP qui, au-delà de vendre Marseille, laissent casser l’emploi et augmentent sans cesse la fiscalité locale.

Insurgeons-nous, rassemblons-nous, construisons une ville du tous ensemble, un Marseille du vivre ensemble, solidaire et populaire.

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