Les propos des intervenants des dernières réunions plénières renvoient sans cesse à la fin de ce mandat ; les noms des leaders annoncés sont clamés par leurs partisans à propos de tout et de rien. Cette fin de règne est bien triste d’autant que l’ on est loin de voir se dessiner un avenir radieux.
Droite et extrême droite sont à combattre évidemment. Mais avec qui et pour quoi faire, telles sont les questions.
Je n’ai pas de réponse claire sur « avec qui ? » ; un texte élaboré par mon parti, le PCF, présente des axes intéressants amorçant une réponse à la question sur le contenu. Rassembler largement autour de propositions transformatrices et bénéfiques pour l’ ensemble des citoyens de la région me paraît de bon sens mais j’avoue qu’à cette date j’ai du mal à en voir le contour. Sans doute suis-je encore sous le coup de la perte d’un canton que le PCF possédait depuis des décennies dans mon département, les Alpes de Haute-Provence. Cette défaite est due en grande partie à de basses manœuvres de responsables du PS.
Il faut aller de l’avant certes. Je ne doute pas qu’il y ait des socialistes, militants ou sympathisants très fréquentables.
En revanche l’arrivée de la « brochette » ministérielle vendredi dernier dans l’hémicycle de la région refroidit. Voir Valls, Macron, Vallaud-Belkacem… tout sourire alors que leur politique trahit les valeurs de gauche…
Sans parler de l’indigne opération de communication, de propagande du Président Hollande au Panthéon.
Comment sortir de ces miasmes morbides ?
Par une large ouverture à l’ensemble des citoyens, syndicalistes, associatifs et autres, qui ne veulent pas de la droite, ni de la gauche droitisée. C’est un gros chantier, long et difficile. Mais a-t-on le choix ?